C’est un très bel homme de 45 ans qui le sait et en abuse magistralement. Il sait que ses beaux yeux bleus azurés font tourner la tête à plus d’une personne. Que sa crinière grise et blanche ainsi que sa barbe illumine son visage avec finesse. L’idée de se teindre ne lui viendrait même pas à l’esprit tellement il aime ce qu’il est. Son reflet dans le miroir est l’image qu’il aime le mieux.

Ses muscles l’ont sculptés, dessinant finement chaque partie de son corps. Ses longues jambes fortes. Ses bras puissants. Sa taille et ses hanches fines. Ses épaules massives. Ses fesses fermes et hautes. Son torse taillé comme une statue antique grec. Bon on va parler quand même de son service trois pièces car s’il vous tombe dessus autant savoir le niveau de souffrance éventuelle que vous allez endurer s’il vous y fait goûter. Loin de faire pitié, mère nature l’a gâtée dans le domaine : 20,5 cm par 4,2 cm d’épaisseur.

Note à ses futures proies : Se balader avec du lubrifiant ne sera vraiment pas un luxe pour vous.  

Vestimentairement parlant, il ne portera jamais tout ce qui ne met pas en valeur son corps ou sa carrure puissante. Il joue énormément sur sa taille pour cela en portant des vestes cintrées qui en marquant la finesse de sa taille et de ses hanches fait ressortir ses épaules massives. Ainsi et dans cette optique toute sa garde de robe s’oriente ainsi. Les pantalons moulants ou très près du corps etc.

Les bijoux ne sont pas vraiment son truc, il ne porte qu’une chevalière en acier avec un saphir incrusté et une montre de marque Rolex.

Dans les instants communs, c’est une personne aux gestes lents, minutieux, qui prend son temps sans jamais se presser, tandis que le prédateur qu’il est réellement est vif et rapide autant que patient.

Passions : Chasser ses proies, torturer ses proies, lire des ouvrages du Marquis de Sade, boire du bon vin, écouter de la musique classique, et faire du sport au moins 3 h par jour.

John n’est pas un homme fréquentable. Tout n’est que façade, faux semblants, tricherie, tromperie, manipulation dans ce qu’il est le jour. Dans son rôle de bonne personne bienséante. De gentleman charmant et charmeur. D’individu attentif et attentionné. Non… Tout est une chimère. Même sa façon si affectueuse et amoureuse de vous faire la cours, de vous caresser le visage du dos de la main, de vous murmurer des mots tendre au creux de l’oreille. De cueillir une fleur pour vous l’offrir avec un grand sourire si sincère.

Il n’y a pas d’amour chez lui. Pas de sentiments. Rien de beau à trouver sous le vernis une fois gratté. C’est juste un monstre qui sait avancer sous la fourrure d’un agneau qu’il a écorché vif. C’est un loup sanguinaire et sans cesse affamé réclamant son dû. L’existence de ses proies sont soumises à sa seule volonté. On ne respire pas paisiblement si lui ne le désire pas.

C’est un Libertaire liberticide. C’est un Libertin liberticide. La seule liberté qui lui est essentielle est la sienne… pas la vôtre. Pour lui, vous en avez aucune dès l’instant où il considère que vous lui appartenait corps, coeur et âme. Vous devenez sa chose, son jouet, son objet. Votre petite vie s’enchaînera à la sienne pour ne plus exister au final.

N’oubliez jamais que vous tombez vous même dans sa toile… dans ses griffes accerées comme des lames de scalpels quand vous avez eu le malheur de lui raconter vos peurs, vos doutes, vos rêves… que ce prédateur à reniflé au plus près de votre âme ce que vous étiez, grâce à vous et que maintenant que vous lui appartiendrai, il n’y aura pas de retour en arrière.

Descendant de colons suédois ayant immigrés aux USA, John voit le jour dans la base militaire de Fort Hope proche du Canada. Son père, Richard, sera le Général en charge des lieux et lui grandira et fera ses armes dans l’école militaire de Fort Hope. La disciple fut le maître mot de sa vie là-bas. A 21 ans, il rentre grâce à son père dans les forces d’élites de l’armée, et part ainsi pendant 3 ans pour se former dans une base à San Francisco : Presidio. Il y fera 3 années de plus, avant d’en sortir contre l’avis de tous, malgré les médailles qu’il avait gagné, malgré les éloges qu’on le couvrait. Oui, il avait été le meilleur de sa promotion. Oui, il avait été le meilleur sur le terrain. Cependant resté dans l’armée n’était pas son objectif.

Il claqua la porte à son père et à cette mère effacée qu’était la sienne ainsi qu’à ces supérieurs hiérarchiques, pour aller en faculté de médecine psychiatrique à New York et devenir psychiatre. Il finance ces études lui-même en se trouvant un boulot de videur dans une boite de nuit huppée qui avait besoin d’un homme fort pour faire de l’ordre dans les rangs des clients. Bon salaire en main, bagarre à gérer, étude facile pour lui le jour, un bon plan pour un avenir qu’il veut se dessiner seul et sans l’ordre de personne.

Gay depuis toujours, il intègre sans trop de soucis, un club BDSM de la ville et en devient rapidement un client régulier où bien des esclaves sont prêts à payer le prix pour avoir ses services. Hard et violent, son succès est dû à son totalitarisme et son autorité tout court. Brutal, mâle imposant, il fait mouiller les boxers. Il se ramasse tellement bien de l’argent qu’il quitte son job de videur pour ne faire que ça. C’était la relaxe totale pour un homme au caractère bien trempé.

6 ans plus tard, son diplôme en main, il ouvre un cabinet de psychiatrie où il se spécialise dans le couple, la sexologie et arbore rapidement un agenda bien garni. Parmi sa clientèle, il repère vite des esclaves potentiels. Il prend le temps de se faire un bel harem d’une dizaine de soumis aussi bien de corps que d’esprit qu’il manipule à sa guise en connaissant leurs failles sous le bout des doigts.

Sauf qu’un soir, en rentrant chez lui, vêtu de son beau costard gris foncé et de sa cravate bleue assortie avec ses yeux, c’est le trou noir total. Il reprend conscience seul, à terre, avec sac devant lui… ses vêtements pleins de poussières… et un mal de chien au dos ! Dormir à terre n’était jamais bon, encore plus sur du dur. Il se redressa pour se mettre débout, regarder autour de lui, retira sa veste, défit sa cravate, ouvrit totalement sa chemise pour prendre un look plus décontracté et remonta ses manches aux coudes.

Il reposa finalement son attention sur le sac à terre et prit enfin la peine de l’ouvrir pour constater qu’il y avait de la nourriture dedans, une lettre et un plan. John ouvrit donc la lettre et se met à la lire avant d’éclater de rire. A la guerre comme à la guerre ! Ça devait être encore un sale coup de l’armée américaine et de leurs expérimentations en grand format sur le comportement des gens en cas de situation fermée difficile.  C’est sûr qu’un ancien militaire ayant brillé dans les forces spéciales, devenu psychiatre devait être attrayant.

On venait de le mettre en colonie de vacances. Enfin, ça ne lui déplaisait pas plus que ça de se retrouver ici. De l’action à la place de la routine quotidienne. Un bon deal.

Bon, allez droit devant lui ne l’intéressait pas plus que cela. C’était les autres zones qui attiraient son attention. Elles portaient des noms de gangs… donc les fameux groupes dont l’autre asticot devait sans aucun doute faire référence. RedGuns : revolvers rouges ? Sans blague… exit. Blue-Anarchists : les anarchistes bleus ? Vraiment ? Exit. Green-Laws : Lois Vertes ? Sincèrement ? Exit aussi. Black Suns : les Soleils noirs… tiens ça, ça avait du chien. Cela sonnait bien à son oreille. Yellows… Oui ben un peu comme les bleus dans l’armée. Les sans rien… sans expérience… sans groupe.

Il prit le sac, garda le plan en main et direction les Black Suns. Il n’avait aucune envie de jouer à aller dans la partie sécurisée et attendre de voir des bleus s’arracher les cheveux d’être ici et pleurnicher sur leur sort. Sort dont il n’en avait rien à foutre, sincèrement.

Une fois à la frontière de leur territoire, il range le plan dans sa poche et y rentre, main droite dans sa poche, marchant tranquille pépère jusqu’à trouver âme qui vive pour faire sa demande. Si l’homme est sans doute étonné de le voir si direct, il le conduit néanmoins au Général. Général, avec un beau syndrome psychiatrique à la clé, lui expliqua les modalités d’adhésion, soit jouer à la roulette russe… Il faillit de justesse de lui rire au pif. Olsen n’hésita pas une second, il prit l’arme tendue, la posa contre sa tempe et tira. Rien ne sortie… donc c’était bon… Il faisait maintenant partie du gang… Oui, gang, car pour lui, ça n’avait rien d’un groupe basique. Faut savoir appeler un chat un chat… un chat ne pouvait pas être un chien. Ni donner naissance à un chien. Sinon ça se saurait depuis la nuit des temps. Et les plants de tomates feraient des courgettes.

Sa première impression sur le gang, mini mafia avec une grande consonance psychiatrique grave pour beaucoup, était à la hauteur finalement. Une bonne fiesta avec alcool à flots pour fêter son adhésion… ou juste une excuse de plus pour se bourrer la gueule. Des bonnes bagarres à la chaîne ! Ah… du vrai sport entre mâles. La cerise sur le gâteau ? Un mec a retourner dans son lit pour passer la nuit. Oui, il n’avait vraiment rien à reprocher à cette belle petite mafia totalement barrée.

Depuis, il est le psy, un beau tortionnaire de temps à autre et s’amuse à faire du BDSM avec des jolies proies… ils sont si adorables… des beaux petits cas d’école si délicieux à observer et scruter comme des petites fourmis. Sans parler des bagarres journalières pour maintenir la forme… c’est le pied intégral pour en peloter certains…

Enfin… : « Vives les jolies colonies de vacances... »