Les apparences sont trompeuses... Samaël, ou Sam, semble assez banal à première vue. Il est rare que les gens se retourne sur lui dans la rue. Il est un peu passe partout, si l'on peut dire cela ainsi. Il ne se met pas facilement en valeur et ne prend pas vraiment soin de lui. En réalité il n'en a pas grand chose à faire de son apparence. Il se rase une fois par semaine, sa petite barbe qui pique légèrement en est la preuve. Il est très loin du stéréotype du beau gosse lisse, à la peau douce et au regard de braise. Non, il semble froid et distant, il effraie même certaine personne de part son sérieux.

Mais en réalité, son apparence ne colle pas vraiment à sa personnalité. Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier à ce que l'on voit. Il ne semble pas très musclé au premier abord, loin de là, l'on se dit qu'il est on ne peut plus banal. Mais c'est là que vous vous trompez ! Il fait énormément de sport et a un corps assez sec et très bien musclé. Ses muscles sont finement dessiné et bien apparent quand il est torse nu, chose que l'on ne soupçonne pas vraiment quand il porte un T-shirt.

Mais, à son plus grand regret, il n'a pas beaucoup de poils sur le torse, il aurait préféré être un nounours qu'un mec qui peine à cultiver le moindre petit signe de virilité sur sa peau. Heureusement qu'il a sa barbe, ce qui le réconforte un petit peu. Il a une peau légèrement bronzée, il aime prendre le soleil quand il n'est pas occupé à soigner les gens. Au niveau de ses mimiques, c'est simple, vous ne le verrez que rarement sourire ou rire. Je crois que personne dans Eternally l'a déjà vu joyeux. Ce n'est pas qu'il cache ses émotions, c'est juste qu'il peine à les ressentir et à les décrypter. C'est pour cela qu'il semble impassible et que rien ne semble le toucher. Vous pouvez lui annoncer n'importe quelle nouvelle, il ne réagira pas de manière visible.

Au niveau vestimentaire, il prend un peu tout ce qui lui tombe sous la main. Vous le verrez en blouse blanche, en costume ou encore en jeans et T-shirt. Il s'en fiche éperdument, mais il tient énormément au costard qu'il avait en arrivant en ces lieux, personne ne sait pourquoi. Il en prend énormément soin et le garde précieusement dans son casier. Vous le verrez également souvent avec une clope à la main et un livre dans l'autre. Il aime particulièrement le scotch ainsi que les choses salées. Il n'aime pas trop le sucré et n'est pas vraiment porté sur la nourriture.

Il pratique régulièrement la course à pied, courant avec les officiers et les nouvelles recrues. Et pour finir, il a un tatouage au niveau de la hanche gauche, ce dernier représente un phœnix qui fait face à un dragon. Il est sur le côté, l'oiseau apparaissant devant et le dragon derrière. Les queues des animaux sont cachées par son pantalon, donc si vous voulez le voir en entier, il faudra le voir nu.  

Son tatouage :

Il n'est pas simple de cerner Samaël, il est une grande énigme, même pour lui même. Malgré son âge, il se cherche encore et est un peu perdu. Il ne se pose pas trop de questions sur sa sexualité, étant pan-sexuel. Quelque soit le sexe de la personne, il n'en a pas grand chose à faire. En réalité, il n'en a pas à faire de grand chose. Plutôt lassé de la vie et de toutes situations, il prend les choses comme elles viennent. Il n'est pas du genre à provoquer des situations qui lui provoqueront des frissons. Non, il est calme et apaisant, dégageant étonnement des bonnes ondes. Il est facile de l'apprécier, car il critique rarement et se plie au bon vouloir des autres. C'est un peu sa manière de survivre dans ce monde sans foi ni loi.

Il fait simplement ce qu'il doit faire, essayant de sauver le plus de vie possible. Vous vous direz alors certainement qu'il n'a rien d'intéressant et vous ne serez pas loin de la vérité, mais il est bien plus complexe que ce qui ne parait. S'il se comporte ainsi, c'est surtout qu'il ne veut pas s'attacher aux gens, pour lui cela ne sert à rien, tout le monde finira par crever et lui aussi. À quoi bon s'attacher à quelque chose d'éphémère ?

Et à ses yeux, tout est éphémère, tout disparaîtra un jour, les sentiments, les gens, la vie. L'on pourrait croire qu'il est dépressif, mais ce n'est pas vraiment le cas. Il ne se sent pas déprimer et tient tout de même à la vie. Il est juste... Lui même, tout en restant faux auprès des gens. Il ne dit simplement pas ce qu'il pense et reste la plupart du temps doux. Il n'aime simplement pas dire ce qu'il pense, ni se mettre en avant. Il préfère répondre aux désirs des autres, plutôt que de s'imposer. Il dira oui juste pour vous faire plaisirs ou pour arranger une situation. Il est très diplomate et ne veut en aucun cas blesser qui que ce soit. Que ce soit au niveau physique ou psychique. S'il fait du mal à quelqu'un, ce ne sera pas voulu et il culpabilisera énormément.

Pour lui, la vie n'a pas vraiment de saveur, contrairement au sexe. Il aime pratiquer ce sport, mais ne le mettra jamais en avant. En réalité il n'assume ni ses fantasmes, ni son petit côté pervers. Et, il le vit plutôt bien. Il se plaint rarement, ne voyant pas d'utilité à cela, il préfère largement écouter les autres et les soulager de leur peine. S'il doit choisir entre souffrir ou faire du mal à quelqu'un, il se sacrifiera sans le moindre problème.

Il a un côté empathique très développé, il ne prend jamais les gens en pitié, il les aide simplement parce que c'est dans sa nature. Il ne se considère pas comme un saint, loin de là. Pour lui c'est tout à faire normal d'aider son prochain. Mais rester renfermé ainsi sur lui même n'est pas bon et il le sait, mais il n'arrive pas à changer. Il s'autodétruit doucement, à voir combien de temps il tiendra encore.

"Maman, je t'écris cette lettre sous les conseilles d'un collègue psychiatre, Stephen, je sais que tu n'en auras rien à faire, mais c'est mon amant. Le premier homme avec qui j'ai couché, oui maman, je ne suis pas hétéro, mais je ne suis pas homo non plus. Pour tout t'avouer, du haut de mes 26 ans, je me suis rendu compte que peu importe le sexe de la personne, je lui accorderais tout de même de l'importance. Mais je me pose une question, pourquoi es-tu partie alors que je n'avais que 4 ans ? Peux-tu seulement imaginer la souffrance, l'abandon que j'ai ressentis suite à ton départ.

Papa m'a mentit au début, me disant que tu devais travailler, puis, il y a un an, avant qu'il décède de son cancer, il m'a tout avoué. Tu ne voulais pas d'un fils, tu voulais absolument une fille, donc tu es partie pour fonder une autre famille ailleurs. Désolé maman de ne pas avoir été ce que tu espérais. Mais tu sais, pour moi il était vital que tu sois à mes côtés pour me construire. Tu m'as privé de cela et j'ai l'impression de perdre pied. J'ai l'impression que les émotions et les sentiments s'effrite de plus en plus. Que chaque jour je les perd et j'en connais la raison. J'ai peur de l'abandon...

D'ailleurs, tu as faillis avoir une belle fille. Elle s'appelait Linda et nous sortions ensemble depuis 3 ans, j'avais enfin pris mon courage à deux mains pour la demander en mariage, elle a accepté figure toi. Mais il y a 6 mois, elle m'a dit que notre relation ne fonctionnerait pas. Je n'ai pas compris ses raisons, est-ce qu'elle en avait marre de moi ?

Elle m'a dit, en tout franchise, que j'étais quelqu'un d'égoïste, qui ne pensait qu'à moi. Et pourtant maman, je te promet que je fais tous les efforts du monde pour faire plaisirs aux autres et les combler. Mais ce n'est pas suffisant n'est-ce pas ? Ce n'est jamais suffisant... Oh et pendant que j'y pense, je suis devenu médecin, j'ai reçu mon diplôme récemment et je travail dans un hôpital réputé. C'est là-bas que j'ai rencontré Stephen, il est plus âgé que moi d'une dizaine d'année, mais cela ne me gêne pas.

Ce qui me froisse un peu, c'est qu'il est père de famille et qu'il est marié à une ravissante femme. Il l'a trompe donc régulièrement avec moi, j'ai peur de briser ce foyer, mais en même temps, j'ai besoin de lui. Il me fait sentir vivant et m'a montré que je pouvais être important aux yeux de quelqu'un. Ceci me fait du bien maman. Me sentir aimé, me sentir unique aux yeux de quelqu'un. Je ne sais pas vraiment quoi te dire d'autre, car je sais que tu ne liras jamais cette lettre, car jamais je ne te l'enverrais. Je tiens simplement à te dire que je t'en veux, qu'une profonde colère sommeil en moi, mais rassure toi, elle restera tapie et ne sortira jamais."

"Papa, tu me manques. Voici 9 ans que tu es partis, que toi aussi tu m'as abandonné, tu as perdu la bataille contre ton cancer, mais je ne t'en veux pas. Je sais que tu aurais voulu rester à mes côtés, tu es bien la seule personne à avoir réellement voulu de moi et à m'avoir réellement aimé. J'ai écris une lettre similaire il y a plusieurs années de cela, elle était pour maman. Ceci m'a fait du bien et comme je commence à me sentir un peu perdu, je recommence, mais je ne savais pas trop à qui la destiner, donc je t'ai choisis.

Stephen m'a quitté quand j'avais 29 ans, il m'a clairement dit que j'étais ennuyeux et que je ne m'imposais pas assez. Il ne voulait pas d'un pantin, mais d'un homme qui s'assume. Mais cela ne me toucha pas en réalité. Je me fichais de ce qu'il pouvait penser. Tout le monde disparaît autour de moi de toute façon. J'ai un peu l'impression de porter malheur, je me demande si je ne suis pas un peu superstitieux. Enfin peu importe. J'ai travaillé dur à l’hôpital, J'ai même eux une magnifique promotion pour devenir chef de service. Je l'ai acceptée, je dois t'avouer que j'étais fier de moi. Même si cela est un sentiment égoïste.

Mais peu importe le passé à présent... En réalité, je me trouve dans un lieu qui se nomme Eternally et ceci depuis 4 ans. Le soir de mes 30 ans, je suis sortis avec des collègues, nous avons un peu bu, peut-être trop, je ne sais pas. Nous étions 4 hommes et 3 femmes, enfin je crois. Cette soirée reste floue et trouble. Tout ce don je me souviens c'est que j'ai du m'endormir et je me suis réveillé ici, dans cette ville maudite. Je me trouvais dans une ruelle avec mes 3 collègues masculins.

Nous avons débuté l'aventure ensemble, chose plutôt rare. Généralement les gens arrivent seuls, mais je crois qu'il y avait une pénurie de médecin, du moins c'est ce que j'ai supposé. Nous nous sommes alliés pour survivre, nous n'étions pas des combattants, juste des docteurs voulant sortir de ce lieu. Nous avons donc tous rejoins les Green-Laws, dans l'espoir de trouver un toit et un endroit où dormir. Mais... à présent, ils sont tous morts. Ils étaient mes amis et ils m'ont également abandonné à leur manière. L'un s'est suicidé et les deux autres sont tombé dans un piège.

Papa... je ne veux plus m'attacher aux gens. J'ai tellement peur de les perdre, d'aimer, de décevoir. Je n'ai fais que cela toute ma vie. Je ne suis pas une bonne personne, je ne mérite pas de vivre, mais je suis bien trop lâche pour me donner la mort. Alors je survis, du moins je tente de le faire. Et je continue à sauver des vies, autant que je le peux. Je ne veux rien lâcher malgré tout, ce n'est pas mon genre. Alors papa, s'il te plait, continue de veiller sur moi... "